Dagelijks vind je op het internet "prachtige " verhalen.
Vorig jaar smulde heel de Duitse pers van de afpersingen van BMW-erfgename. Op een party had ze een zeer charmante kerel leren kennen, werd verleid, maar was zich geen seconde bewust dat al hun activiteiten in de hotelkamer gefilmd werden. Na een maand begonnen de afpersingen. Aanvankelijk betaalde ze tonnen, maar op een gegeven moment legde ze klacht neer bij de politie. De vent werd opgespoord en tot een jaar gevangenisstraf veroordeeld ( Zo ongeveer).
Moed had ze wel, maar dit verhaal zal ze tot haar dood moeten slikken.
En vandaag is er een variant: Een 62 jarige bohemien, fotograaf, 62 jaar kietelt al jaren de rijkste vrouw van Frankrijk, Liiane Bettencourt, toch goed voor vele miljarden Euro's. Ze is namelijk de enige erfgename van de oprichter van L'Oréal en ze bezit de meeste aandelen van dit superbedrijf. In haar enige geven interview zegt de bejaarde dame, dat ze met haar centen mag doen wat ze wil....
Voor zijn attenties werd hij, schattenderwijs, beloond met.... honderden miljoenen Euro's. Politie spreekt zelfs over 1 Miljard Euro..........
Totdat de dochter van Liliane Bettencourt onraad rook en justitie inschakelde. Die affaire loopt al een jaar.
En nu is er een eind aan gekomen......
La fille de Liliane Bettencourt saisit le juge des tutelles
PARIS (Reuters) - La fille de Liliane Bettencourt, principale actionnaire du géant des cosmétiques L'Oréal, a demandé cette semaine le placement sous protection judiciaire de sa mère après une enquête de police portant sur des "dons" d'un milliard d'euros à un photographe.
Me Olivier Metzner, avocat de Françoise Bettencourt, a dit à Reuters avoir saisi mardi un juge des tutelles de Nanterre (Hauts-de-Seine) afin de compléter l'action pénale déjà engagée sur ce dossier contre l'auteur supposé d'abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt, François-Marie Banier.
"Nous avons déjà fait une action contre le prédateur, maintenant nous faisons une action en protection de la mère de ma cliente, pour montrer qu'elle est victime et pas autre chose", a expliqué l'avocat, confirmant une information publiée par lepoint.fr.
Le juge des tutelles se prononcera sans doute après l'audience programmée le 11 décembre devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
S'il décide de placer Liliane Bettencourt sous tutelle ou curatelle, elle se verrait privée de la gestion de sa richesse, qui serait confiée à un tiers.
François-Marie Banier, 62 ans, photographe, écrivain et figure mondaine de Paris, a bénéficié depuis 2002 de dons sous la forme d'oeuvres d'art, d'assurances-vie, de chèques et d'espèces de Liliane Bettencourt, 87 ans, la femme la plus riche de France selon plusieurs classements internationaux.
Sa fille a déposé plainte en 2007 pour abus de faiblesse en considérant que le photographe avait tiré profit de la faiblesse psychologique de sa mère, devenue veuve et qui souffrirait d'absences psychologiques par intermittence.
Le parquet de Nanterre a fait mener une enquête de police mais Liliane Bettencourt a refusé de se prêter à une expertise médicale, produisant ses propres témoins médicaux qui assurent de sa bonne santé psychologique.
Elle a par ailleurs expliqué qu'elle faisait ce qu'elle voulait de son argent. La police a cependant recueilli plusieurs témoignages de ses proches et d'anciens employés, qui font état d'une attitude suspecte de François-Marie Banier.
Les dons les plus importants auraient été faits après des séjours à l'hôpital. C'est sur ce dossier de police que Me Metzner se fonde pour saisir le juge des tutelles et demander un placement sous protection judiciaire.
Le parquet n'ayant pas voulu poursuivre le suspect, Françoise Bettencourt l'a cité directement devant le tribunal, où il encoure jusqu'à trois ans de prison et 375.000 euros d'amende, outre la rétrocession éventuelle des sommes obtenues.
Dans sa seule interview sur l'affaire, en 2008 au Journal du Dimanche, Liliane Bettencourt a expliqué qu'elle allait bien et que sa fille avait un problème avec son mode de vie. "Il faudrait tout de même que ma fille se rende compte que je suis une femme libre", disait-elle.
Thierry Lévêque, édité par Jean-Baptiste Vey